Kostya avait noté l'itinéraire pour se rendre à Artybash dans mon carnet et m'avait dit "Pour l'hébergement, pas de soucis, tu trouveras sans problème, c'est assez touristique et il doit y avoir des personnes qui parlent anglais". Très bien !
J'ai donc suivi ses instructions et pris le train de nuit pour Biysk. J'y ai rencontré une femme et sa fille qui parlaient un peu anglais et qui ont proposées de m'aider à prendre mon ticket de bus le lendemain. Mais arrivées à la gare routière, impossible d'avoir un billet pour Artybash et elles n'ont pas su m'expliquer pourquoi. Par contre, la mère m'a expliqué que je pouvais passer par Gorno-Altaysk pour y prendre un minibus à destination d'Artybash. Ok !
Avant de prendre le car, elle s'est assurée de trouver une personne qui allait également à Gorno et qui m'aiderait à prendre mon ticket. Après 2h de route, c'est donc Nadia, qui ne parlait pas un mot d'anglais, qui m'a aidé au guichet. J'avais le choix entre un bus qui partait 15min après mais qui avait changement je ne sais où, ou un bus direct mais il fallait que j'attende 1h. J'ai opté pour la deuxième solution... Grosse erreur !
Je me suis retrouvée dans un vieux minibus qui s'est fait contrôlé par la police pendant plus d'une demi-heure et qui a laissé monter un groupe de 4 ou 5 personnes bien éméchées avec des sacs énormes et qui ont payé le conducteur pour qu'il s'arrête dans toutes les petites boutiques sur le chemin pour racheter des bières, aller aux toilettes et fumer. J'ai cru qu'on n'arriverait jamais ! Surtout que je n'avais aucune idée de la durée normale du trajet... Et je commençais à m'inquiéter en voyant l'heure tourner, la pluie tomber et en apercevant l'état des petits villages sur la route.
Après avoir déposé les mecs bourrés au milieu de nulle part, c'est allé beaucoup plus vite et nous sommes enfin arrivés à Artybash où le conducteur nous a laissé sur un large chemin de terre où il n'y avait qu'un petit café et deux vaches ! Je me suis demandée ce que je faisais là ! Et les quelques touristes russes qui sont également descendus du bus avaient l'air aussi perdus que moi. Je leur ai demandé s'ils parlaient anglais, évidemment non, ça aurait été trop facile ! Ils ont dû me prendre pour une folle quand ils ont réalisé que je ne parlais pas russe et que je n'avais pas réservé de chambre. Apparemment, eux non plus n'avaient pas d'hébergement, ils m'ont donc dit d'attendre avec l'autre fille pendant que les 3 gars sont partis chercher un toit pour la nuit. Ils m'ont finalement invitée à rester avec eux dans des petites maisons que nous avons loué chez l'habitant pour moins de 9€ la nuit.
J'ai passé deux jours avec eux, à essayer de communiquer malgré la barrière de la langue. Ils se sont occupés de tout ; nous sommes allés faire un tour en bateau sur le lac, nous avons mangé du poisson acheté directement dans la barque du pêcheur et avons profité de la bania (sorte de sauna).
La région est très jolie, on peut apercevoir les montagnes, qui sont encore loin, et y découvrir les maisons en bois typiques de Sibérie orientale avec des cadres de fenêtres parfois très travaillés.
Le 25 au matin, je suis repartie pour Gorno-Altaysk (en 2h cette fois soit deux fois moins de temps qu'à l'aller !) où j'ai pu prendre un car pour rejoindre Biysk. Lendemain matin, j'étais de retour à Novossibirsk et le soir j'ai repris la ligne du transsibérien pour me rendre à Irkoutsk, proche du Lac Baïkal. Le trajet a duré 30h25 et s'est avéré bien moins sympathique que le premier. Mes co-passagers ne restaient que pour quelques arrêts et n'avaient pas l'air très motivés pour discuter (même entre eux). Du coup, j'en ai profité pour faire mes comptes, préparer des e-mails et un article pour le blog et feuilleter le Lonely Planet. Au final, c'est passé assez vite et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer.
J'ai donc suivi ses instructions et pris le train de nuit pour Biysk. J'y ai rencontré une femme et sa fille qui parlaient un peu anglais et qui ont proposées de m'aider à prendre mon ticket de bus le lendemain. Mais arrivées à la gare routière, impossible d'avoir un billet pour Artybash et elles n'ont pas su m'expliquer pourquoi. Par contre, la mère m'a expliqué que je pouvais passer par Gorno-Altaysk pour y prendre un minibus à destination d'Artybash. Ok !
Avant de prendre le car, elle s'est assurée de trouver une personne qui allait également à Gorno et qui m'aiderait à prendre mon ticket. Après 2h de route, c'est donc Nadia, qui ne parlait pas un mot d'anglais, qui m'a aidé au guichet. J'avais le choix entre un bus qui partait 15min après mais qui avait changement je ne sais où, ou un bus direct mais il fallait que j'attende 1h. J'ai opté pour la deuxième solution... Grosse erreur !
Je me suis retrouvée dans un vieux minibus qui s'est fait contrôlé par la police pendant plus d'une demi-heure et qui a laissé monter un groupe de 4 ou 5 personnes bien éméchées avec des sacs énormes et qui ont payé le conducteur pour qu'il s'arrête dans toutes les petites boutiques sur le chemin pour racheter des bières, aller aux toilettes et fumer. J'ai cru qu'on n'arriverait jamais ! Surtout que je n'avais aucune idée de la durée normale du trajet... Et je commençais à m'inquiéter en voyant l'heure tourner, la pluie tomber et en apercevant l'état des petits villages sur la route.
Après avoir déposé les mecs bourrés au milieu de nulle part, c'est allé beaucoup plus vite et nous sommes enfin arrivés à Artybash où le conducteur nous a laissé sur un large chemin de terre où il n'y avait qu'un petit café et deux vaches ! Je me suis demandée ce que je faisais là ! Et les quelques touristes russes qui sont également descendus du bus avaient l'air aussi perdus que moi. Je leur ai demandé s'ils parlaient anglais, évidemment non, ça aurait été trop facile ! Ils ont dû me prendre pour une folle quand ils ont réalisé que je ne parlais pas russe et que je n'avais pas réservé de chambre. Apparemment, eux non plus n'avaient pas d'hébergement, ils m'ont donc dit d'attendre avec l'autre fille pendant que les 3 gars sont partis chercher un toit pour la nuit. Ils m'ont finalement invitée à rester avec eux dans des petites maisons que nous avons loué chez l'habitant pour moins de 9€ la nuit.
J'ai passé deux jours avec eux, à essayer de communiquer malgré la barrière de la langue. Ils se sont occupés de tout ; nous sommes allés faire un tour en bateau sur le lac, nous avons mangé du poisson acheté directement dans la barque du pêcheur et avons profité de la bania (sorte de sauna).
La région est très jolie, on peut apercevoir les montagnes, qui sont encore loin, et y découvrir les maisons en bois typiques de Sibérie orientale avec des cadres de fenêtres parfois très travaillés.
Le 25 au matin, je suis repartie pour Gorno-Altaysk (en 2h cette fois soit deux fois moins de temps qu'à l'aller !) où j'ai pu prendre un car pour rejoindre Biysk. Lendemain matin, j'étais de retour à Novossibirsk et le soir j'ai repris la ligne du transsibérien pour me rendre à Irkoutsk, proche du Lac Baïkal. Le trajet a duré 30h25 et s'est avéré bien moins sympathique que le premier. Mes co-passagers ne restaient que pour quelques arrêts et n'avaient pas l'air très motivés pour discuter (même entre eux). Du coup, j'en ai profité pour faire mes comptes, préparer des e-mails et un article pour le blog et feuilleter le Lonely Planet. Au final, c'est passé assez vite et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer.
Salut Marine,
RépondreSupprimerNous sommes ravis de découvrir ton voyage et de visionner ces belles photos ! Grand merci de nous faire partager ton aventure, c'est super.
Très bon voyage, à bientôt,
Sylvie et Ludo (...nous sommes les co-loc d'un autre temps en croatie avec ton pOpA :-) adeptes de la pêche aux moules :-) !!!